Depuis près de 6 ans, Frédéric Lardin, fondateur de Tichodrone, suit l’évolution des projets Burdet à travers son objectif. Photographe, vidéaste et créateur de contenu spécialisé dans le BTP, l'industrie et le génie civil, il capte plus que des chantiers : des volumes, de la matière, l'énergie du terrain.
L'interview de tichodrone rien que pour vous !
Bonjour Frédéric, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Frédéric Lardin, j’ai fondé mon entreprise, Tichodrone, en 2018. Je suis photographe, vidéaste et créateur de contenu, principalement dans les secteurs du BTP, du génie civil et de l’industrie.
Tu travailles uniquement dans ce domaine ?
C’est mon cœur de métier. Il m’arrive de sortir du cadre pour quelques projets événementiels, comme ce qu’on avait fait pour La Maison du Lac — mais je communique peu dessus. J’accepte parfois des missions hors BTP, mais c’est assez marginal.
Depuis combien de temps travailles-tu avec Burdet ?
Depuis quasiment mes débuts. Ça doit faire presque 6 ans. C’est l’un de mes tout premiers clients.
Qu’est-ce qui te plaît dans cette collaboration ?
La proximité, déjà. On est sur du local, les interlocuteurs, comme les chantiers, sont accessibles. C’est fluide : quand il faut faire une prise de vue, je peux passer rapidement. Il y a aussi une vraie relation humaine, un contact direct. Et puis l’équipe est jeune, dynamique. On se connaît bien maintenant.
Tu travailles seul dans ton entreprise ?
Non, j’ai un alternant et un salarié, Benjamin, en CDI.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier au quotidien ?
La diversité. Chaque chantier est différent. J’aime aussi le fait d’être à la fois sur le terrain et en production : je m’occupe principalement de la photo et du traitement, Benjamin gère davantage la vidéo. On fonctionne bien à deux.
Nous avons vu sur tes réseaux que tu travailles parfois en montagne, avec des hélicoptères etc...
Alors ce n'est pas pour Burdet, mais oui, ce sont des chantiers un peu extrêmes : héliportage de béton, remontées mécaniques, refuges d’altitude... J’ai aussi couvert des opérations de grutage en ville ou en montagne, ou des interventions avec des pelles araignées dans des conditions d’accès très particulières. C’est assez spectaculaire.
Qu’est-ce qui différencie, selon toi, un chantier Burdet d’un autre ?
L’architecture, clairement. Chaque projet a une identité visuelle forte, une vraie signature. C’est "design", soigné, original. Aucun chantier ne se ressemble : Le Corail, L’Opale, Le Refuge… Ils ont tous une personnalité. C’est un plaisir à photographier.
Et humainement, il y a aussi une vraie continuité : on retrouve souvent les mêmes entreprises, les mêmes visages. Il y a une forme de fidélité entre les partenaires, ce qui crée une ambiance conviviale sur le terrain.
Comment abordes-tu un chantier, du point de vue photo ?
Je démarre toujours par un brief avec le conducteur de travaux. On regarde les plans, les perspectives de l’architecte, pour bien comprendre le rendu final. Ensuite, je réfléchis aux angles, à la lumière, aux volumes. J’essaye d’anticiper le « avant/après » et de capter des images qui documentent, mais aussi qui valorisent le chantier.
Et esthétiquement ?
Je cherche à donner un regard architectural à mes photos, même en plein chantier. J’aime travailler les lignes de fuite, les textures, les matières. L’idée, c’est de rendre un chantier beau. De montrer que, même dans la poussière, il y a de la précision, de l’élégance. Rendre un chantier “sexy” — c’est mon objectif !
Tu produis quel type de contenu pour Burdet ?
Photos, vidéos, drone, timelapses. L’idée, c’est de pouvoir alimenter les réseaux avec des reels ou des posts courts, et en fin de chantier, proposer une vidéo récapitulative. J’installe parfois aussi des webcams pour suivre l’évolution sur plusieurs mois.
Comment se déroulent tes échanges avec l’équipe Burdet ?
Très simplement. Il y a une vraie relation de confiance. Ils me contactent dès qu’il y a une action intéressante à documenter. Je suis assez réactif grâce à la proximité géographique. Et je me sens clairement intégré à l’équipe, même si je suis prestataire.
Un souvenir marquant sur un chantier Burdet ?
Oui : l’installation des grandes façades vitrées du Corail. C’était spectaculaire. Les vitres étaient posées à l’aide d’une énorme ventouse électrique — visuellement, c’était assez unique. Et sinon, j’ai beaucoup aimé travailler sur Novasanit avec ses plaques en Corten, ou encore sur L’Opale, avec ses touches orange très graphiques.
Qu’est-ce que tu préfères photographier ?
Le terrassement et le gros œuvre. C’est le début du chantier, avec ce ballet d’engins, les camions, les pelles mécaniques… Il y a un rythme, une énergie. Et bien sûr, les charpentes, surtout quand on a une belle lumière matinale sur les montagnes. C’est le petit jackpot du photographe.
Tu es autodidacte, tu t’es formé seul ?
Oui. Je suis opticien de formation. J’ai toujours aimé la photo — au départ c’était des paysages, de la nature. J’ai appris seul, avec du temps et de la pratique. Pour le drône, en revanche, j’ai suivi une formation à l’aéroport de Lyon pour obtenir mon certificat professionnel.
Si tu devais résumer Burdet en un mot ou une image ?
“Fun”. C’est ce que j’ai ressenti en découvrant leur univers, le fameux Décontractant Général… Ils ont une vraie personnalité. Ils arrivent à injecter du fun dans le BTP tout en restant extrêmement professionnels — et ça, ce n'est pas donné à tout le monde.